Le reportage de Brigitte Marcoux
La Sûreté du Québec met en garde la population contre deux histoires de fraude qui visent principalement les aînés et qui ont cours en Estrie ces jours-ci.
Les arnaqueurs s'attaquent à des gens vulnérables qui viennent de perdre un proche. Ils envoient une lettre à la résidence du défunt réclamant un montant pour taxes ou impôt impayés.
Deux cas ont été rapportés jusqu'ici dans la MRC de Brome-Missiquoi.
La lettre prend forme avec une imitation de l'en-tête du gouvernement. Les suspects demandent aux membres de la famille d'envoyer de l'argent à une adresse qui est une case postale
Dans un des cas, les fraudeurs réclamaient 1000 $.
Selon l'hypothèse présentement envisagée, les suspects cherchent ces informations dans les rubriques nécrologiques parues dans les journaux directement.
Les gens du troisième âge qui viennent de perdre un proche sont une cible de choix pour les fraudeurs. « Les personnes aînées, lorsqu'elles vivent un décès, sont très bouleversées », croit la porte-parole de la FADOQ-Estrie, Roseline Olivier.
Cette escroquerie interpelle la Fédération de l'âge d'or du Québec-section Estrie. « Chaque fois qu'on sait qu'il y a de nouvelles fraudes, dans nos séances d'informations, on avise les gens de faire attention et on donne les conseils appropriés pour éviter de se faire avoir », soutient Mme Olivier.
La FADOQ recommande de recontacter les gens ou les organismes qui réclament de l'argent afin de vérifier les informations demandées. La Sûreté du Québec, de son côté, rappelle d'être vigilant en tout temps.
« À partir du moment où les gens communiquent avec vous pour avoir de l'argent, il devrait toujours y avoir un signal d'alarme qui se fait votre l'esprit. Ils doivent se demander comment ça se fait que ces gens vous réclament de l'argent », rappelle Roseline Olivier de la FADOQ-Estrie.
Autre cas
La Sûreté du Québec met aussi en garde la population contre une autre fraude similaire où un individu, s'identifiant comme un huissier de justice, envoie une lettre par le courrier à des gens sur laquelle on peut lire « avis final pour non-paiement. » L'envoi contient aussi une enveloppe retour préaffranchie pour acheminer la somme réclamée.