Deux donneurs de sang winnipégois sont porteurs du virus du Nil occidental, ce qui constitue les premiers cas humains de ce virus au Manitoba depuis deux ans.
La Société canadienne du sang a décelé le virus chez ces deux personnes à la suite d'un don de sang la semaine dernière, selon les autorités de la santé.
L'une des personnes présentait des symptômes bénins, à savoir des maux de tête et de la fatigue, alors que la deuxième personne n'avait aucun symptôme, indique la Dre Margaret Fast, agent de santé publique en chef intérimaire de la province.
Les deux porteurs du virus ont tous les deux la quarantaine et vivent à Winnipeg, mais la Dre Fast indique que l'on ne sait pas s'ils ont été exposés au virus du Nil occidental dans la capitale manitobaine ou ailleurs dans le sud de la province.
Les autorités de la santé tentent de déterminer quand les deux donneurs de sang ont contracté le virus.
La dernière fois que le virus du Nil occidental a été détecté au Manitoba remonte à 2009, quand deux cas ont été rapportés.
En 2007, plus de 500 cas humains du virus du Nil occidental avaient été décelés dans la province et plusieurs décès étaient liés à la maladie.
Un an plus tard, 38 cas avaient été rapportés au Manitoba.
Hausse du nombre de moustiques
Alors que jusqu'à présent, le nombre de moustiques est plus faible qu'à l'habitude, la Dre Fast indique que les moustiques Culex tarsalis, principal moustique vecteur du virus, ont été détectés dans 14 communautés du sud du Manitoba.
« Nous savons que dans le sud de la province, le nombre de moustiques et le nombre de ceux qui sont infectés croissent », affirme la Dre Fast.
La chaleur et le temps humide qui prévaut en ce moment auront sans aucun doute pour conséquence une augmentation du nombre de moustiques, ajoute-t-elle.
La plupart des personnes qui sont exposées au virus du Nil occidental ne présenteront aucun symptôme, alors que 20 % des gens porteurs du virus pourraient présenter des symptômes ressemblant à ceux d'un rhume, tels que des maux de tête et des douleurs musculaires, précise le médecin.
Un nombre très restreint de personnes infectées pourrait développer des symptômes neurologiques qui peuvent causer une paralysie, le coma ou, dans des cas très rares, la mort.
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