Le Monde.fr avec AFP | 03.08.2012 à 13h01
Des analystes se préparent au lancement de Cyber Storm III, une simulation de guerre informatique aux Etats-Unis en 2010. | REUTERS/HYUNGWON KANG
Le projet, qui avait besoin du vote favorable de 60 sénateurs sur 100, n'en a obtenu que 52, se heurtant à une coalition de libertaires, craignant qu'il ne permette au gouvernement de surveiller ses administrés, et de conservateurs, s'élevant contre la création d'un nouvel organe bureaucratique.
Le texte avait pourtant reçu le soutien d'élus démocrates et républicains, de hauts responsables et même de Barack Obama, qui l'avait défendu dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal.
VERSION ÉDULCORÉE
Il s'agissait de la nouvelle mouture d'un texte adopté en avril par la Chambre des représentants, aux mains des républicains, qui avait provoqué une controverse sur la question de la protection des libertés individuelles. Les dispositions les plus critiquées avaient été retirées ou assouplies.
Le projet de loi appelait ainsi à la création d'un Conseil national de la cybersécurité chargé d'évaluer les vulnérabilités du système et instaurait un mécanisme volontaire de détection des attaques susceptibles de porter atteinte à la sûreté des Etats-Unis.
Lire : L'évolution du projet de loi